Les dernières semaines ont vu la livraison de deux nouveaux avions destinés à la 61e escadre de transport, les 065 RBAT et 127 RBAU. Avec 21 avions livrés on approche de la fin de la tranche T1 de 25 appareils. Une tranche T2.1 sera programmée pour la LPM 2025-2030 : sera-t-elle de 10 ou 15 avions ?
Ces deux dernières années ont vu s’accroître la disponibilité opérationnelle des A400M d’Orléans : un nombre à 2 digits d’A400M peut maintenant voler simultanément sous différents horizons. De même, le nombre d’équipages qualifiés n’est plus un goulot d’étranglement, sachant que ce sont maintenant trois unités opérationnelles qui utilisent l’avion : l’ET 1/61 Touraine, l’ET 3/61 Poitou et l’ET 4/61 Béarn.
Au niveau des capacités validées pour emploi opérationnel, on approche des spécifications demandées par l’AAE lors du lancement du programme : après l’aéro-largage par éjection, il resterait deux capacités à valider pour que l’A400M ait complètement rempli le contrat ambitieux qui lui était assigné.
Au terme d’un cheminement de huit années, les Atlas ont bel et bien imprimé leurs marques : ils ne feront pas oublier le légendaire Transall, mais ils ont bien démontré leurs capacités inédites de gabarit, de vitesse, d’allonge, de communication. L’A400M est bien plus qu’un ‘super-Transall modernisé’ !
Ces capacités nouvelles de projection s’avèrent extrêmement utiles en 2023, aussi bien sur le théâtre africain que sous des cieux européens devenus à nouveau très agités. L’A400M est bel et bien un avion parfaitement conçu pour les grands pays européens qui l’ont commandé. Il restera ultérieurement à lui trouver un petit frère … mais c’est une autre histoire !
Alexandre et escadrilles.org