Un demi-siècle jour par jour après sa mise en service officielle au sein de l’Armée de l’Air, c’est sur la base aérienne 126 de Solenzara que l’on célébrait la longévité et l’excellence du SA-330 Puma, le 2 mai dernier.
Témoin de l’excellence française en matière de voilures tournantes, le Puma est utilisé en effet par l’escadron d’hélicoptères 1/44 Solenzara, qui assure également la spécialisation ‘hélicoptères moyens’ au sein du CIEH (établi sur la BA 115).
Les autres unités de l’AAE volant sur Puma sont toutes ultramarines, en Guyane et aux Antilles (EHOM 68), en Nouvelle-Calédonie (ETOM 52) et à Djibouti (ETOM 088), ce qui démontre la versatilité et la fiabilité sans pareilles du SA-330.
Lors de la mise à la retraite d’un aéronef légendaire (ce n’est pas encore le moment pour les Puma de l’AAE), on se demande souvent si le successeur aura toutes les qualités voulues pour assurer les missions qui lui seront assignées au sein des forces armées.
En ce qui concerne le Puma, la question aura une réponse simple : non.
Alexandre et escadrilles.org