La base aérienne 103 hébergeait le 26ème NATO Tiger Meet du 8 au 15 juin 1986 : cette fois une diversité record était au rendez-vous, puisque pas moins de 11 types d’avions différents, et un hélicoptère prenaient part aux exercices en tant que membres du club.
La participation de 14 escadrons appartenant aux forces aériennes de 10 pays garantissait un événement de haute tenue, avec en plus des avions invités pour l’exercice (Mirage 2000 du CEAM) ou pour le meeting qui a suivi le Tiger Meet (comme les Mirage IIIE des Régent Papa).
Le 1/12 volait alors sur ses F-1C, hélas tous en décoration très basse visibilité. Notons que les escadrons 2/12 Picardie et 3/12 Cornouaille participaient aux missions du Tiger Meet.
Les Super Etendard de la 11F, avec une décoration Tigre sur l’un d’eux (le 35) portant le Tigre en l’honneur du porte-avions Clemenceau. Les Alphajet A du 1° Staffel du Leichte Kampf Geschwader 43 d’Oldenburg : les Alphajet avaient remplacé les Fiat G-91 au sein de la Luftwaffe quelques années plus tôt.
Les Phantom RF-4E de l’Aufklärung Geschwader 52 de Leck : les Allemands étaient parmi les seuls à utiliser cette version évoluée du biplace de reconnaissance de McDonnell Douglas.
Les Northrop F-5A et B du 336th Squadron de Oland : affectionnant le tout US, les Norvégiens avait opté pour un low/high mix de F-5 et de F-104 pour s’équiper en avions de combat dans les années 60.
Les F-16A du 31ème Smaldeel du 10ème Fighter Wing de Kleine Brogel : à cette époque, le F-16 en était encore au début de sa longue carrière dans plusieurs forces de l’OTAN, prenant la suite du nettement moins efficace, mais tout aussi vendu, Lockheed F-104G Starfighter.
Les Fiat G-91 (modèle R3 et T) de l’Esquadra 301 Jaguares de Montijo : les Portugais avaient hérité des modèles R3 rétrocédés par le Luftwaffe, après avoir utilisé le modèle R4 durant leurs guerres coloniales.
Les Mirage F-1CE du 142ème Escuadron d’Albacete : parmi les fidèles clients de Dassault dans les années 70, les aviateurs espagnols utilisent encore le F-1 dans ce même escadron.
Les F-104S du 21ème Gruppo du 53ème Stormo de Cameri : les Italiens aimaient tellement le Starfighter qu’ils en produisirent une version S, plus tard modernisée avec le nom ASA.
Trois F-15 dont un D du 53e Tactical Fighter Squadron du 36th TFW de Bitburg : les escadrons de l’USAFE stationnés en RFA touchèrent les premiers C et D, guerre froide oblige.
Un General Dynamics F-111E du 79th TFS du 20th TFW de Upper Heyford : le fameux bombardier supersonique US équipait alors deux Wing basés en Angleterre, le 48th étant lui à Lakenheath.
Trois F-18A du 439th Squadron du Canadian Air Group de Baden-Soellingen : la conversion des Canadiens sur le chasseur de McDonnell Douglas datait déjà de quelques années, le Hornet était alors une référence.
Les Phantom F-4J du 74th Squadron de la RAF, un des escadrons fondateurs du Tiger Meet : pour pallier au manque d’avions de combat (le trou des années 60 dans la RAF), les Britanniques avaient racheté une quinzaine de modèles J, ex-US Navy. Le Squadron 74 reformé en 1984 bénéficia de ces Phantom de seconde main.
Le Puma du 230th Squadron de la RAF : les Puma furent pendant quelques années les seuls hélicoptères du club des Tigres.
En recevant une cinquantaine d’avions étrangers et des centaines de pilotes et techniciens, la BA-103 et le 1/12 Cambrésis montraient encore une fois leur savoir-faire au service des grands événements aéronautiques
Copyright: Alexandre et escadrilles.org
Règles de copyright