Après une escale à Istanbul, direction Konya , ville chargée d’histoire, développée sous un style européen, hormis la religion très présente.
Mais le tourisme sera laissé de côté, car notre visite sera pour les Tigres.
Le matin, départ à 07h30 pour la base juxtaposant l’aérodrome civil, nous ne sommes pas les seuls, et la visite commence par une inspection des sacs photos avec un chien qui laissera quelques empreintes …
Après la vérification des documents, c’est le transfert en bus. Pour le statique, nous aurons le plaisir de voir le F-16D décoré, la lignée des autres avions n’étant bien sûr pas accessible.
Dès notre arrivée, nous avons droit à deux présentations de F-16 turc, par je suppose le titulaire et le spare, qui nous gratifieront de passages bruyants (et l’après-midi ce sera encore plus bas !!!).
Avant tout décollage, les avions empruntent le taxiway, avec des arrêts pour les spotters. La distance nous séparant de ce taxiway étant d’une vingtaine de mètres.
Cette base de Konya est aussi l’endroit où sont stationnés les Boeing 737 AEW&C (surveillance radar).
Petit aparté, lors de ces 2 jours, deux Awacs de l’OTAN y étaient, je suppose pour tout autre chose que le Tiger Meet.
L’aviation de combat turque se compose de F-5, de F-16 et bien sûr de Phantom F-4E et RF-4E, basés à Eskisehir. Suite à des accidents récents, leur venue semblait hypothétique.
Mais notre souhait fut exaucé: deux F-4E firent un passage assez haut, et quelques dizaines de minutes plus tard … atterrissage avec parachute ! Il est sûr que nous profitons de ces instants, car peu de nations ont encore ce type d’avion.
Mission Tiger Meet: sur le tarmac, les réacteurs commencent à tourner et au fur et à mesure, les avions se dirigent vers le point d’attente de l’une des deux pistes.
Un peu plus tard, la brume de chaleur commence à faire son effet et il devient difficile de photographier les décollages.
Nos Rafale ne partiront qu’à trois, l’un d’eux ayant, selon les dires, une panne de PC. Le biplace permettra à un pilote grec de faire un back-seat, car les Grecs sont venus sans avion.
Et l’après-midi, il y aura une nouvelle vague de Tigres en furie.
La seconde journée sera nettement moins agréable, car les orages sont là en fin de matinée et tous les avions sont rangés dans les hangarettes.
Cela sonna la fin du spotter day de ce Tiger Meet … mais les Phantom décollent sous la pluie battante.
En attendant le prochain Tiger Meet, notre seul regret fut le manque de nations participantes … pour cause d’opérations extérieures de l’autre côté de la frontière.
Copyright: Jacky Gillot (avec Alain Herrmann pour quelques photos) et escadrilles.org