Implantée depuis 50 ans au Cannet des Maures, l’EALAT (Ecole d’Application de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre) reçoit tous les deux ans le grand public sur sa base afin de lui faire découvrir ses installations ainsi que ses matériels et l’ensemble de ses missions.
Cette année, et pour la première fois, la FFA (Fédération Française Aéronautique) a co-organisé cet événement avec l’EEALAT, à l’occasion de l’étape dans le Var du Tour de France Aérien des Jeunes Pilotes.
La première conséquence fut que la base n’a été ouverte au public qu’une seule journée et que la traditionnelle ‘matinée spotters’ du dimanche n’a pas été organisée.
Cela étant dit, les nombreux photographes présents dès l’ouverture de la base ont également été très déçus de ne pouvoir approcher de la ligne de vol, et accéder aux différents hangars.
Nous avons donc pu voir, au sol ou en vol, la plupart des aéronefs en service dans l’ALAT et sur la base à l’exception du Cougar et du Caracal:
– Gazelle dans ses différentes versions,
– Puma,
– Fennec,
– EC 120 d’Hélidax,
– Tigre HAP et UHT de l’EFA (Ecole franco-allemande) ainsi que la nouvelle version française HAD (en exposition statique),
– NH 90-TTH Caïman entré récemment en service,
– Bölkow 105 de l’EFA,
– TBM-700,
– Pilatus PC-6 Turbo-Porter.
L’Armée de l’Air avait délégué son équipe de voltige de Salon de Provence (EVAA) avec un Extra 330 accompagné d’un Cirrus SR22, la désormais bien connue patrouille Ramex Delta venue directement d’Istres avec ses Mirage 2000N, ainsi qu’un Alphajet de l’ECE 2/2 Côte d’Or en exposition statique.
L’Aéronautique Navale était représentée par un NH 90-NFH (version marine du Caïman) et nous a régalé avec la démonstration spectaculaire de deux Rafale M de la flottille 11F, catapultés directement du PA Charles de Gaulle qui croisait au large de Toulon en ce 21 juillet.
L’Armée Suisse était présente au Luc, avec la démonstration impressionnante de son Cougar. A cela, il faut ajouter trois hélicoptères: un EC 145 de la Sécurité Civile, un EC 135 de la Gendarmerie et un EC 135 des Douanes Françaises. Différents appareils civils (Warbirds et autres) étaient également exposés, mais cela n’entre pas dans le cadre de ce petit reportage.
Pour conclure, cette édition 2013 fut un peu décevante pour les photographes et spotters. Mais soyons justes, la responsabilité n’en incombe nullement aux militaires de l’EEALAT.
Copyright : Jean-Pierre Martin-Rosset et escadrilles.org.