Puma au 3è RHC à Etain

Puma transportant une pièce d'artillerie sous élingue

Visite aux Puma du 3ème Régiment d’Hélicoptères de Combat d’Etain-Rouvres

Insigne des Puma du Grand 3

Installé sur l’ancienne base américaine d’ Etain-Rouvres dans la Meuse, le 3ème RHC abrite, entre autres, deux escadrilles de Puma: les EHM 1 et EHM 2 (EHM pour Escadrille d’Hélicoptères de Manoeuvre). On l’appelle aussi le « Régiment de la Nuit » …

Puma du 3° RHC, un des 16 SA-330 de ce régiment de l'ALAT

Jusqu’à très récemment, ces deux escadrilles se voyaient fortement investies dans les théâtres d’opérations extérieures (OPEX) que ce soit en Afrique (Côte d’Ivoire, Tchad, Gabon…) ou en Asie (Afghanistan).

Après 40 de service, le Puma prouve chaque jour son excellence

Mais, la radicalisation des situations complexes locales a parfois entrainé le remplacement des bons vieux Puma par des aéronefs plus modernes comme les AS-532UL Cougar ainsi que les EC-725R2 Caracal, sans oublier les EC-665HAP Tigre …

Le camouflage "savane africaine" sied parfaitement aux Puma

Néanmoins le bon “vieux” Puma reste la bête de somme de l’ALAT avec pas moins d’une centaine d’exemplaires encore en service actif dont à peu près la moitié sont “valorisés” c’est à dire remis à niveau.

Une moitié des Puma de l'Armée de Terre a été rénovée

Les Puma continuent donc au sein de l’ALAT une carrière exceptionnelle commencée il y a plus de 40 ans: le 1er vol du prototype remonte au 15 avril 1965, les premiers exemplaires de série étant livrés à l’ALAT à partir du 13 mai 1969, suite à un appel d’offres destiné à remplacer les Sikorski/Sud Aviation H34.

Le tableau de bord des SA-330 de l'ALAT

Toutes versions confondues, le SA-330 Puma et ses variantes est ou a été utilisé dans 56 pays différents, preuve de son efficacité et son adéquation à un grand nombre de missions sous toutes sortes de climats.

Insigne de la seconde escadrille d'hélicoptères de manoeuvre

Le NH90 devrait, dans les années à venir, envoyer doucement les Puma de l’Armée de Terre vers une retraite plus que méritée. Néanmoins les SA-330 continueront à voler pendant 1 ou 2 décennies sous toutes les latitudes.

Remerciements: au 3ème RHC pour cette visite très sympathique ainsi qu’aux navigants et aux mécaniciens pour leur aide précieuse.

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